Erreurs à éviter lors du premier achat immobilier

Erreurs à éviter lors de son premier achat

L’achat d’un bien immobilier est un projet important dans une vie. Aussi, l’acquéreur doit mettre tous les atouts de son côté pour éviter les erreurs coûteuses. En effet, une grosse somme d’argent est mise en jeu lors de l’acquisition d’un bien. Voici quelques erreurs à éviter lors de votre premier achat.

Erreurs à éviter pour un premier achat: mal préparer son projet

Commencer par bien définir votre projet immobilier en déterminant votre objectif. S’agit-il d’investir dans l’immobilier afin de se constituer un patrimoine immobilier que vous comptez transmettre à vos enfants plus tard ? Voulez-vous acquérir une résidence principale pour ne plus payer de loyer ? Est-ce que vous achetez un bien pour le revendre à moyen ou court terme ? S’agit-il d’un investissement locatif dans le but de percevoir des loyers ?

Toutes ces questions méritent une réponse claire. En effet, la revente d’un bien doit vous donner la possibilité d’obtenir une plus-value. Un appartement à louer doit attirer les locataires, disposer d’une bonne rentabilité et avoir un taux d’occupation élevé. L’emplacement du bien, le type du bien (maison individuelle, appartement, neuf, ancien…) auront un impact sur la rentabilité du projet.

Négliger l’étude de son crédit immobilier

Dans la pratique, 60 à 100 % du coût d’acquisition sont financés par un prêt immobilier. En effet, il est même possible de devenir propriétaire sans apport. La demande d’un tel financement (emprunt) n’est pas à prendre à la légère.

Il faut anticiper un remboursement mensuel qui dure en moyenne entre 10 à 20 ans. Taxe d’habitation, taxe foncière et charges de copropriété (calculez grâce au quote part) doivent être prises en compte.

Pensez au fait qu’une partie de votre revenu sera affecté au remboursement et que le défaut de paiement peut entrainer de conséquences graves (paiement de dommages-intérêts, saisie du bien hypothéqué, inscription au FICP…).

Il faut aussi bien préparer votre demande pour augmenter vos chances d’obtenir une offre de crédit avantageuse. Pour cela, il faut améliorer votre profil d’emprunteur : être solvable, avoir une capacité de remboursement élevée, détenir un apport personnel important, avoir une activité professionnelle stable et rémunératrice, ne pas être le sujet de découvert bancaire fréquent…

Pour l’immobilier neuf ou Vefa, différents dispositifs avantageux permettent de réduire la facture finale : prêt à taux zéro (ou PTZ), exonération de la taxe foncière les premières années, frais de notaire réduits.

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Se précipiter pour l’achat

Une des erreurs à éviter lors d’un premier achat immobilier est la précipitation. Le marché mobilier peut être très dur suivant la localisation souhaitée. Le choix d’un bien immobilier ne doit pas se faire sur un coup de tête. Cela peut arriver que vous trouviez ce que vous voulez du premier coup.

Que ce soit lors d’une vente de particulier à particulier, une annonce d’un site de vente immobilière ou une agence immobilière, prenez votre temps pour peser le pour et le contre. La prudence vous recommande toujours de visiter au moins 3 biens avant de vous décider.

Pour cela, il faut vous renseigner sur le quartier, la copropriété, les servitudes applicables aux quartiers, les constructions à venir, les infrastructures existantes. Demandez l’avis des habitants. Et la plus importante d’entre tous : la comparaison du prix du bien immobilier.

Enfin, plusieurs étapes se profilent lorsque le bien est choisi.

Tout d’abord, la promesse de vente/compromis de vente, ou apparaissent le prix de vente et adresse du bien) doit être faite et rédigée dans les règles de l’art. Après la signature du compromis, vous avez alors 10 jours de délai pour une éventuelle rétractation. Ensuite, après avoir monté votre financement auprès de votre banque, vous signez l’acte de vente devant notaire (entre 2 et 3 mois en général après signature du compromis).

Oublier de prendre en compte les frais

Une erreur fréquente, mais très impactante, concerne les frais liés à l’acquisition de la maison (ou appartement). Pour commencer, il y a les frais de professionnels et d’intermédiaires divers. Pour l’obtention d’un crédit immobilier, il se peut que la banque ou l’organisme de crédit vous facture des frais de dossier. C’est aussi le cas si vous avez engagé un courtier en prêt. Ensuite, si vous avez trouvé un bien à l’aide d’un agent immobilier, vous devrez payer les frais d’agence.

Ensuite, il y a les frais administratifs. À commencer par le droit de mutation ou frais d’enregistrement. Puis l’émolument du notaire. Ensuite, il y a d’autres frais qui peuvent survenir bien après l’achat comme le frais de levée d’hypothèque. Il faut alors calculer et préparer ces frais puisque le total peut avoisiner le 10 % du prix d’achat. À noter aussi que le coût réel de l’acquisition inclut les intérêts prélevés par la banque.

Ne pas faire appel à un professionnel est une erreur à éviter pour un premier achat

Tout au long des diverses démarches d’acquisition : recherche de bien, demande de prêt, signature de contrat, l’accompagnement d’un professionnel est très important. Le notaire, le courtier et l’agent immobilier disposent chacun de leur savoir-faire et de leurs spécialités. Ils peuvent vous représenter et vous conseiller dans toutes les étapes de la réalisation de votre projet.

 

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